Cet article est une traduction extraite du livre du Docteur Thomas Cowan, MD 

Cancer and the New Biology of Water   aux Editions Chelsea Green

 

Nous apprenons de manière erronée tôt dans la vie que la matière peut seulement exister sous la forme de 3 états : solide, liquide, ou gazeux. Par exemple, le cuivre peut exister sous la forme solide (souvent mélangé avec d’autres éléments ), le cuivre fondu ou liquide, ou virgule quand exposé à des températures extrêmes, le cuivre gazeux. Il n’y a pas d’autres états possibles ; la transition s’effectue d’un état à l’autre sans étape intermédiaire. La transformation se passe principalement sous l’influence de la chaleur, mais les influences telles que la pression peuvent aussi jouer un rôle.

Si nous appliquons ce concept à l’eau, alors on peut conclure que l’eau ne peut seulement exister qu’en tant que glace (solide ), eau (liquide), et vapeur (gaz). Nous apprenons cela dès les plus petites classes. L’état de la matière qu’une substance assume n’est pas un concept vague ; il peut être clairement démontré en mesurant l’angle d’attachement entre les molécules individuelles. La glace possède un angle d’attachement distinct entre chaque molécule ; l’eau possède un angle d’attachement différent, et la vapeur présente surtout des molécules qui ne sont pas attachées les unes aux autres.

Le gel d’une gélatine ne présente pas les mêmes angles d’attachement que ci-dessus. Il s’agit plutôt d’angles d’attachement intermédiaires caractéristiques de l’état de gelée ou de gélatine.

Le docteur Gérald Pollack décrit en détail dans son livre ‘les 4 états de l’eau’ la formation et les caractéristiques de la 4e phase de l’eau. Le fait que ce 4e état existe n’est pas discuté. Le problème est qu’il n’est pas reconnu dans le domaine de la biologie.

L’eau est la seule substance qui peut exister dans ce 4e état d’après ce qu’on connaît aujourd’hui. Ce 4e état de l’eau est aussi appelé eau structurée, et il s’agit de la base de la vie biologique.

Chaque cellule du corps contient à peu près 70 pourcent d’eau. Mais on n’en dit pas beaucoup plus sur cette eau ; du coup, le rôle et l’état de l’eau cellulaire sont complètement ignorés. On prétend juste qu’il s’agit d’eau liquide. Il s’agit en fait d’eau structurée. L’eau est maintenue dans une matrice de gel. Ce qui permet de percer ou pincer la peau sans qu’un jet d’eau jaillisse hors du corps, parce que l’eau est maintenue dans une matrice de gel.

Dans le cas de la gélatine par exemple, le rôle de la température est de développer les protéines afin qu’elle s’attache aux molécules d’eau. Sans la chaleur, les protéines restent en agrégats et ne peuvent pas se lier à l’eau et ainsi aucun gel n’est formé. En refroidissant, le gel caractéristique se forme.  L’eau à l’intérieur de nos cellules est similaire ; vous prenez de l’eau et ajoutez des protéines (l’actine, une des protéines structurelles principales du corps ), qui ensemble forment ce 4e état caractéristique qu’on appelle le gel.

Mais à propos de la chaleur ? Il est évident qu’on ne peut pas ajouter directement de la chaleur à ce système pour déplier les protéines.

Le docteur Gilbert Ling a découvert que L’ATP, ce qu’on considère être l’énergie des molécules, ne produit pas de l’énergie mais joue plutôt le rôle de chaleur dans les systèmes biologiques. Plus spécifiquement, l’ATP s’attache au bout des protéines structurelles intracellulaires, en les dépliant, et ainsi leur permet de s’attacher avec l’eau dans les cellules pour former un gel. Sans l’ATP, aucun gel ne se forme et la fonction de la cellule s’effondre. Ce rôle de l’ATP dans les systèmes biologiques qui est vital mais incompris, devient crucial dans notre compréhension du processus cancéreux.

L’intégrité du gel intracellulaire possède un rôle dans chaque fonction importante menée par la cellule. Il s’agit de la fondation de la vie elle-même et la manifestation ou l’incarnation de ce qu’on peut appeler la force de vie de l’organisme.  Par exemple, la maille intracellulaire, lorsqu’elle est formée dans une structure claire, cristalline, avec des angles d’attachement correctes, grâce à sa taille spécifique, s’attache de façon inhérente au potassium à l’intérieur de la cellule et exclue le sodium. La nature est tellement organisée que le gel lui-même, sans avoir besoin d’énergie, crée et soutient l’importante distribution de potassium à l’intérieur et du sodium à l’extérieur de la cellule. Ainsi la cellule devient chargée, est capable de fonctionner, et parce qu’elle porte ensuite un ‘halo’ chargé à l’extérieur, elle est capable d’assumer une orientation spatiale propre avec les autres cellules. En d’autres termes, sans le gradient sain de sodium-potassium, une cellule perd sa charge, et comme une batterie, elle devient une cellule morte. Une cellule morte perd ce halo, s’assemble avec d’autres cellules et forme la tumeur caractéristique qui est la marque du cancer.

Une autre fonction du gel intracellulaire est de fournir une orientation spatiale à la protéine ou aux structures de l’ADN dans nos cellules. En d’autres termes, les protéines et l’ADN fonctionnent parce qu’ils assument une forme tridimensionnelle particulière et fonctionnelle à l’intérieur de la cellule. Cette formation est un résultat direct de l’interaction de la cellule avec l’eau.

Par exemple, avec le ‘Human Genome Project’, nous avons appris que l’ADN contient près de 30000 gènes fonctionnels. En tant qu’agent d’action de l’ADN, les gènes sont des unités qui codifient les protéines individuelles. Nous pensions que chaque gène codifiait une seule protéine spécifique, mais nous avons ensuite découvert qu’il y avait au moins 200000 protéines dans nos cellules. La question était : comment 30000 gènes codifient 200000 protéines ? C’est comme le jeu du scrabble. Un gène est comme la lettre T, E ou A. Cela donne le mot tea, mais aussi eat et ate ; cela dépend de la ‘conscience’ du joueur.

A présent nous savons qu’il y a des protéines de coupure et de raccordement qui déterminent en fait l’ordre des lettres dans nos gènes, mais le facteur déterminant dans la manière dont un gène sera exprimé, repose dans le gel structuré au sein duquel l’ADN réside, et pas dans l’ADN lui-même. En d’autres mots, la structure de gel de l’eau représente la conscience du joueur dans le jeu du scrabble. Cela signifie que l’expression de notre ADN n’est rien d’autre que le résultat de la structure fonctionnelle du gel correctement formé se trouvant au sein de la cellule.

La raison pour laquelle la nature choisit l’eau pour jouer ce rôle fondamental dans notre biologie est que l’eau structurée possède deux propriétés uniques et fondamentales. La première est qu’elle possède une zone d’attachement infinie, et la deuxième est que lorsque quelque chose s’attache à la structure de gel cristallin intracellulaire, cela produit des effets instantanés à travers la cellule entière.

Le gel intracellulaire s’attache aux hormones, aux composés chimiques, aux émotions, aux pensées, etc.. et chacun engendre des changements subtils dans sa configuration, ce qui se traduit par une action spécifique de la cellule.

Par exemple, si vous placez un œstrogène dans la cellule, il se lie avec le gel intracellulaire en le changeant de manière subtile ; cela entraine le déploiement de l’ADN afin qu’il facilite l’expression de la partie de l’ADN qui codifie les protéines qui produisent les tissus mammaires. De cette façon, l’exposition aux œstrogènes crée l’effet désiré par la cellule. Les humains interagissent et sont impactés par un nombre infini de stimuli. Notre capacité à accepter ces stimuli et à les transformer en action est une fonction de nos gels cellulaires. C’est le cas, qu’il s’agisse de produits chimiques ou d’impulsions spirituelles profondes. Rien ne se transforme en action sans que cela impacte nos gels cellulaires.

Cette compréhension permet ainsi de définir la santé et la maladie. La santé relève d’un état parfait des gels cellulaires. Il n’est pas étonnant qu’une alimentation et une eau saines, le soleil, l’interaction avec la terre, l’amour et l’acceptation, tous produisant un gel intracellulaire robuste et sain, améliorent notre santé. Au contraire, l’interaction avec le glyphosate, les champ électromagnétiques et les produits chimiques toxiques détériore nos gels et nous rend malades. Cela peut même entrainer ce qu’on appelle un cancer.

 

ST, cycle de Nairatmya 2021, Provence