Cet essai est une introduction à la Géobiologie, présentant cet art et science sous l’angle de différentes cultures et époques; ce document permet de saisir les tenants et les aboutissants de cette discipline passionnante.

« Nous ne possédons pas la Terre, c’est à Elle que nous appartenons, la Terre est notre Mère, le point de départ où tout a commencé. Prendre un peu de terre, c’est comme signifier d’où nous venons et où nous allons ; la Terre est notre nourriture, notre âme, notre esprit et notre identité, nous n’avons pas de frontière, pas de clôture, pas de droit de propriété, nous appartenons à la Terre, Elle est notre monde spirituel. »

Aborigène

La Terre en tant que sol-esprit (Gaia Sophia) a toujours été fondamentale pour l’identité des sociétés archaïques et indigènes telles que les nations amérindiennes, les aborigènes, les celtes et les peuples païens en général. Une croyance commune reflétait chez ces peuples l’idée d’interconnexion avec toute la vie, incluant l’animal humain et tout le champ d’émanation qu’on appelle la création (animaux, plantes, rochers, les forces de la nature visibles et invisibles, l’univers) qui coexistent en équilibre et harmonie, respect et solidarité. Cette cosmologie est souvent articulée à travers l’expression ‘Toutes mes relations’, qui sous-tend la connexion de la Terre et de l’Esprit, de la Terre et du Ciel, des hommes et son environnement.

La Géobiologie, art basée sur la connaissance de la vie de la Terre (du grec : la Terre, bios : la vie, logos : la connaissance), peut être désignée comme traitement actif ou comme prévention, en étudiant l’impact de tous les phénomènes visibles et invisibles, naturels et artificiels, permettant ainsi d’appréhender l’influence des lieux, sur tout le vivant ; il s’agit d’une véritable alchimie des vibrations comprenant l’homme, l’animal, le végétal, le minéral et les sphères célestes. La Géobiologie permet de voir le monde dans une toute nouvelle perspective et une ouverture d’esprit sensible. Elle permet d’élargir notre compréhension du monde dans lequel nous habitons et la relation que nous avons avec les bâtiments, la nature, les lieux et la vie subtile. Il existe des phénomènes invisibles provenant du sous-sol de la Terre, ou des technologies modernes ou encore des mémoires qui perturbent les lieux de vie, pouvant affecter notre santé, notre bien-être et nos aspirations. La Géobiologie est reconnue en Allemagne, et en Suisse, où certaines assurances maladie remboursent l’intervention d’un médecin de l’habitat. Cela tarde en France, alors que l’intérêt pour les sciences telluriques a fortement augmenté ces dernières années. La recherche d’harmonie avec l’environnement naturel ne date pourtant pas d’hier, et la France recèle de nombreux trésors et vestiges construits selon cette science de l’invisible, léguée par les anciens. La quasi disparition de cet art au XIIIe siècle en Europe reflète l’occultation de la compagnie du Graal, les gardiens gnostiques de la connaissance de la Lumière Organique de l’Eon Sophia et de sa biographie, en se réfugiant au sein de cercles restreints d’initiés pour les siècles à venir. Aujourd’hui, le retour d’un engouement évident pour les sciences telluriques co-existe avec le regain de lucidité de Sophia dans son Rêve, rendant l’interaction et la complicité possibles avec la Terre encore plus vivantes, profondes et passionnantes.

 

Sommaire :

Partie 1 : Une Terre et des hommes

La Science Tellurique

Le paysage humain

Genii Loci

Partie 2 : Les phénomènes géobiologiques

Les courants telluriques

Les réseaux géomanciens

Les Vortex

Les cheminées cosmotelluriques

Les Ley lines

L’eau

Les failles et fissures du sol

 

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